La société montpelliéraine AI-Stroke, fondée par Cédric Javault en 2022 crée un logiciel pour détecter rapidement les AVC. C’est un outil utilisant l’intelligence artificielle. Ce premier produit de cette entreprise n’a pas encore vu le jour officiellement. Il est encore en phase expérimentale. Il devrait être opérationnel d’ici l’année 2026. Il a comme vocation d’améliorer la prise en charge des patients victimes d’AVC. Il sera destiné aux professionnels de santé et aux secouristes. Comment se développe ce dispositif ? A travers ces quelques histoires de patients et de professionnels médicaux, découvrons des détails intéressants le concernant.
Les patients qui pourront bénéficier des avantages d’AI Stroke
Le neurologue numérique AI-Stroke devrait être utilisable par l’ensemble des professionnels de santé. Ces derniers, bien que formés aux signes de cette maladie, peuvent passer à côté des symptômes qui doivent les alerter sur une éventuelle attaque vasculaire. Ils peuvent également avoir des difficultés pour faire la différence entre un AVC ischémique et un AVC hémorragique. Il faut savoir que ces deux cas sont particulièrement différents. Ils ont des causes différentes et les soins adaptés pour chaque type d’AVC ne sont pas non plus les mêmes. Pourtant, une confusion pourrait engendrer des séquelles plus graves ou encore des mauvaises interprétations de la maladie. Grâce à la solution AI-Stroke qui donnera des informations plus précises, il sera plus facile de prendre les mesures nécessaires pour éviter que le patient soit victime de dommages trop sérieux.En effet, l’outil aidera les professionnels à mieux préciser de quel cas d’AVC souffre le patient.
Il faut noter que les essais cliniques qui se déroulent au CHU de Nîmes concernent des sujets victimes de la maladie. Ils incluent aussi des personnes en bonne santé ou encore des anciens patients désormais guéris. Ces tests intègrent des recherches visant à enrichir le savoir et le jeu de données de l’outil. Ils permettront à l’application de faire la différence entre les cas d’AVC. Les médecins traitants et les secouristes pourront ainsi, adapter leurs prises en charge en fonction de ces informations précieuses fournies par l’outil. Ils pourront aussi éviter les pertes de temps avec les faux-positifs et les faux-négatifs.
Les professionnels qui pourront profiter de cet outil
Pour les médecins, la prise en charge des patients victimes d’AVC n’est pas toujours facile. Avant de définir la démarche de traitement, il faut déterminer de quel type d’AVC souffre le patient. Ils doivent alors faire des examens divers pour le savoir. C’est à ce moment qu’ils découvrent s’il s’agit vraiment d’un AVC ou d’une autre pathologie. Le temps d’attente entre le diagnostic et les résultats peut donc être plus ou moins long ce qui pourrait aggraver l’état de la victime. En s’appuyant sur les données fournies par AI-Stroke développée par Cédric Javault, chaque professionnel de santé pourrait gagner du temps pour l’identification de l’AVC et la réalisation des soins. Ces experts pourraient même établir des traitements personnalisés selon les caractéristiques spécifiques du patient.
Pour les institutions de santé, dont les hôpitaux, etc., le manque d’informations concernant les patients pourrait causer une saturation au niveau du service d’urgence. Pourtant, parmi les malades, certains ne souffrent pas forcément d’AVC. Ils pourraient donc être évacués dans d’autres centres de soin. Non seulement, cela permet de désencombrer le service d’urgence mais aussi de libérer des professionnels de santé qui devront intervenir pour sauver d’autres vies et qui seront engagés avec des patients qui ne devront pas être les leurs.L’intégration d’AI-Stroke dans le paysage médical leur permettrait alors de distinguer plus facilement les cas qu’il faut vraiment prendre en charge et ceux qui devront être délégués à d’autres spécialistes de la santé plus adaptés.
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